Le 15 mai dernier, Patrick PIQUE, Président du Conseil de l’IUT de Rennes accueillait les étudiants de 1ère année de BUT génie civil, les représentants de l’entreprise EUROVIA (Laurent ETHEIMER, directeur régional ; Marc-Henry BERTRAND, recruteur ; Jean-Pierre MERRIEN, chef d’agence pour l’Ille et Vilaine ; Cédric PIEDNOIR, chef de secteur à Rennes et Hortense ancienne étudiante de l’IUT de Rennes, alternante en licence dans l’entreprise), la représentante de la fondation de l’université de Rennes 1 et l’équipe de direction du département génie civil pour le parrainage de cette nouvelle promotion du BUT (ayant succédé au DUT) génie civil - construction durable. Il rappelle que le partenariat avec les entreprises fait partie de l’ADN de l’IUT.
Avec une présentation dynamique des activités de l’entreprise EUROVIA orchestrée par Marc-Henry : des vidéos, des témoignages de parcours, des précisions sur la réalisation du chantier de la piste de l’aéroport de Rennes en mars 2020, trois sujets ressortent des propos des professionnels :
- la transition écologique, une réalité qui se traduit par des actes concrets en entreprise
EUROVIA explique de manière précise l’utilisation des MIND (mâchefers d’incinération de déchets non dangereux), comme ressources au titre de matériaux alternatifs en technique routière en Ille et Vilaine. Cela suppose en amont tout un process (criblage, déferraillage, concassage, …) prévu par un cadre règlementaire et nécessite une certaine maîtrise des équipes ensuite pour la mise en œuvre de ces matériaux dans la fabrication des routes.
L’économie circulaire dans les travaux publics et particulièrement dans la construction ou l’entretien des réseaux de mobilité est une réalité depuis déjà de nombreuses années et aujourd’hui se renforce, afin de moins consommer les ressources naturelles (ex : gisement de carrières).
EUROVIA évoque aussi un autre volet de la transition écologique, lié à la décarbonation, qui devient un objectif prioritaire et oriente désormais les investissements de l’entreprise à tous les niveaux et particulièrement pour les flottes de véhicules et le matériel.
- le démarrage par le chantier, un processus impératif dans le parcours d’intégration en entreprise, quel que soit le niveau
Les représentants d’EUROVIA insistent sur la distinction entre un chef de chantier dédié à 100% à l’exécution d’un chantier et un conducteur de travaux en charge de la préparation de plusieurs chantiers et au management de différentes équipes.
Mais le message en direction des étudiants, c’est cette notion de parcours pour acquérir l’expérience technique et pouvoir manager ensuite des salariés, qui impose de commencer obligatoirement par le chantier. L’apprentissage de base c’est le CHANTIER. C’est aussi une manière d’appréhender les conditions de travail, les notions de cadences et d’être légitime ensuite dans l’exercice de ses fonctions d’encadrement (chef de chantier, conducteur de travaux, …).
Ce propos est revendiqué par Hortense qui incite les étudiants à aller sur le chantier pour commencer et explique sa fierté du chantier réalisé, ce qui donne du sens à son métier. Quant à l’alternance, pour Hortense, cela permet d’intégrer le monde du travail plus doucement.
- l’évolution professionnelle au sein de la branche
Comme l’ont rappelé les différents représentants d’EUROVIA, au travers de la présentation de leurs parcours, l’évolution professionnelle au sein de la branche est possible et encouragée par les entreprises, qui continuent d’accompagner les jeunes collaborateurs tout au long de leur parcours. L’entrée en entreprise ne signifie pas la fin de la formation. Elle continue tout au long de la carrière.
