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Nouveau Délégué Régional Canalisateurs

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- Comment vos entreprises ont-elles traversées 2020 ?

2020 restera une année très compliquée pour l’activité des canalisations avec des résultats dégradés. Au-delà du 1er confinement que tout un chacun a subi, il a fallu se remettre en route et relancer nos marchés, nos équipes et nos chantiers en tenant compte des protocoles sanitaires mis en place, avec un volet organisationnel plus complexe.

Si les TP dépendent à 60% de la commande publique, pour les canalisateurs, cette part monte à 90% ! Dans ce contexte où nous avons vu une baisse comme jamais des appels d’offre - jusqu’à moins 50% pour certaines de nos entreprises, la reprise de juillet-août a été un trompe l’œil avec un décalage de ce qui n’avait pas été réalisé au printemps. 

Mais, en fin d’année, certaines entreprises ont dû activer à nouveau l'activité partielle, par manque d'activité.

- Et pourtant vous êtes optimiste pour 2021. Quels sont les voyants allumés ?

Je pense en effet que notre activité de canalisation est au coeur de la transition écologique. Je suis donc optimiste parce qu’il y a des besoins en matière de renouvellement et de réhabilitation des réseaux d'eau potable (72 000 kms de canalisations en Bretagneet des réseaux d'assainissement (27 000 Kms de canalisations en Bretagne)

Des taux de renouvellement des réseaux très insuffisants par rapport à l'état du patrimoine existant, soit 0,33% par an pour l'assainissement et 0,6 % par an pour l'eau potable. Ces réseaux vieillissent plus vite qu'ils ne sont renouvelés !!!

Et les budgets sont là, qu’il s’agisse du plan de relance de l'État ou de la participation de l'Agence de l’eau Loire Bretagne.

Les travaux vont donc devoir être lancés. Il n’y a pas le choix ! C'est un impératif pour d'autres secteurs économiques tels que le tourisme et l'ostréiculture par exemple.

Nicolas VAUDRY, Délégué Régional Canalisateurs