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La FRTP Bretagne délocalise son Conseil d’Administration à Paris, à la FNTP

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Dernier conseil de la FRTP avant les congés d’été, celui-ci s’est déroulé le 19 juillet dernier dans les locaux de la FNTP à Paris, avec l’intervention en début de séance d’Alain GRIZAUD, nouveau Président des TP sur le plan national.

Trois axes prioritaires pour le mandat

  • Accélération de la transition écologique, pour toutes les entreprises de la profession. C’est à la fois un virage à prendre et un potentiel de travaux.
  • Attractivité des métiers, afin de faire entrer les jeunes dans la profession et valoriser davantage nos atouts.
  • Soutien des FRTP, avec l’expertise des services de la FNTP. 

Deux dossiers d’actualité : le GNR et la REP

Normalement, la fin du dispositif fiscal lié au GNR (Gazole Non Routier), est prévue au 1er janvier 2024. Mais, la profession estime qu’aujourd’hui les entreprises ne disposent d’aucune alternative écologique en matière énergétique pour les engins TP. La suppression du GNR reste ainsi une mesure difficilement soutenable pour les entreprises dans un contexte inflationniste.

Face à cette situation, la FNTP a obtenu de la part de Bruno LEMAIRE, ministre de l’Économie et des Finances, qu’un étalement soit mis en œuvre jusqu’en 2030, l’inconnue étant pour l’instant les modalités de mise en œuvre (futur projet de loi de finances 2024).

Concernant la REP applicable depuis le 1er mai 2023, la situation est toujours complexe pour les TP. La FNTP se défend vis à vis des distributeurs de matériaux, afin que l’écocontribution ne soit pas appliquée automatiquement aux entreprises de TP. La FNTP tiendra au courant les FRTP de l’issue de ce débat et de la manière dont les entreprises de TP devront pratiquer. Par ailleurs, la définition de la « parcelle bâtie » n’est pas stabilisée, avec des évolutions qui mettent les entreprises de TP dans une position « non sécurisée » sur le paiement de l’écocontribution.

Un point de conjoncture

Au niveau national, le 2ème trimestre 2023 montre un climat en demi-teinte (ressenti des entreprises), avec un coup de frein sur l’activité résidentielle pour le bâtiment, qui va avoir des conséquences pour une partie des entreprises de TP. Le retournement brutal des droits de mutation de -20% risque de pénaliser les investissements des départements.

Au niveau régional, les entreprises ont de l’activité, mais sans euphorie et avec des disparités selon les territoires et les spécialités. Dépendant à 50% de la commande publique, la profession reste vigilante pour la 2ème partie du mandat des élus locaux.