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Nouveau Président de Routes de France - Bretagne

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C’est au terme de 2 mandats que Tanguy LE BLAY a passé le 30 juillet dernier le relais de la Présidence à Thierry MEYER pour trois ans. Les adhérents ont remercié Tanguy Le BLAY pour son investissement et les actions menées (dont la fameuse campagne de communication "NON aux nids de poules" en 2015, le succès des rencontres régionales à Rennes, puis à Vannes en 2018 et 2019 sur l’innovation et les véhicules autonomes,...). 

 

 

- Quel bilan faites-vous de l’année 2020 ?

C’est indéniable 2020 a été compliquée : nos entreprises « routières », à l’image de bien d’autres, ont été bousculées. Beaucoup ont eu recours à l’activité partielle. Pour autant, l’année s’est achevée de façon moins catastrophique que ce que nous pouvions craindre en mars-avril. La raison tient aux carnets de commande avec des voyants au vert avant la crise. Les entreprises ont donc fait preuve de résilience avec un impact sur les résultats tout de même. On attend donc des jours meilleurs pour 2021. Vont arriver les élections départementales et régionales, avec des enjeux de mobilités et d’infrastructures qui nous interpellent directement.

- D’où un message en direction des collectivités locales ?

Plusieurs messages. Nous attendons que les collectivités locales prennent le relai car elles ont les ressources financières. Ceci alors que nos entreprises ont réussi à préserver les emplois : il n’y a pas eu de destruction. Mais il nous faut tourner la page et 2021 doit plus que jamais s’affirmer année du rebond économique.

La territorialisation du plan de relance est un vrai enjeu. Vouloir soutenir l’économie et l’activité, c’est bien mais nous attendons la phase opérationnelle du plan de relance, qui doit accompagner les territoires. Dans ce sens et pour appuyer, nous avons participé en 2020 à une université des Maires organisée par l’AMF 35 afin d’expliquer aux élus, notamment nouvellement arrivés, l’utilité de l’entretien régulier des routes (75 000 kms en Bretagne). Initiative que nous souhaiterions dupliquer avec les autres AMF départementales.

- Sans oublier la prise de conscience écologique

Avec des attentes très fortes autour de la mobilité, n’oublions pas que les infrastructures sont le socle de toutes les mobilités, avec de nouveaux usages. Aux entreprises de savoir les transformer en opportunités. Nous allons faire preuve de pédagogie pour expliquer les notions de recyclabilité, avec la réutilisation de matériaux, l’abaissement des seuils de températures des enrobés … L'économie circulaire est déjà enclenchée dans la Profession. Pour autant, les entreprises souhaitent accélérer cette démarche pour répondre encore mieux aux enjeux de la transition écologique. A ce titre un pacte d'engagement volontaire vient d'être signé au plan national par tous les acteurs (privés et publics) des infrastructures de mobilité réunis au sein de l'IDRRIM, qui se déclinera dans les territoires.

De quoi zoomer aussi sur un autre enjeu : la santé et la sécurité des salariés y compris les intérimaires, en réduisant l’accidentologie. C’est pourquoi nous militons pour travailler en « routes barrées" et déviées  afin de garantir la protection des ouvriers et des encadrants de chantier.

Thierry MEYER, Président de Routes de France - Bretagne