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Signature du contrat d'objectifs emploi formation TP

A l'occasion de la signature de ce contrat d'objectifs emploi formation TP, François COVILLE, Président de la FRTP, a profité de sa prise de parole pour rappeler ce que représentent les TP en Bretagne.

Un secteur économique à part entière

530 entreprises, avec une diversité d'entreprises en terme de taille, mais une majorité de PME, qui réalisent les infrastructures du quotidien. Ce patrimoine vieillit et se dégrade progressivement. L'actualité récente malheureusement en fait l'écho avec le mauvais état des réseaux d'assainissement et leur impact sur l'activité ostréicole.

Une activité économique qui est liée à la commande publique (60%) et particulièrement au bloc communal.

Le savoir-faire des 12000 salariés de la Profession, dont les 2/3 d'ouvriers et des intentions d'embauches de l'ordre de 2000, dont la moitié en CDI ou CDD de longue durée (source Cellule Économique).

Les TP ne partent pas d'une feuille blanche

La Profession a toujours été investie dans le champ emploi-formation et a noué des partenariats avec d'autres établissements (IUT de Rennes, IUT de Morlaix, Lycée Freyssinet de Saint-Brieuc, UBS ...) ou organismes de formation (AFPA de Rennes et Lorient, IRTEC de Quimper ...), qui oeuvrent aussi pour former les générations futures.

Actuellement, le constat est assez simple : le flux sortant des jeunes de formation initiale est insuffisant pour répondre aux attentes de nos entreprises, ce qui crée des tensions et des difficultés de recrutement.

Intégration, transmission, fidélisation doivent être les clefs du parcours idéal. L'apprentissage est une formule qui correspond bien à l'ADN des TP.

Trois priorités pour les TP 

- l'attractivité auprès de tous les publics, mais particulièrement des jeunes générations (pour des raisons de pyramides des âges) et des publics féminins. On se prive actuellement de 50 % de la population, ce qui n'est plus possible,

l’anticipation et le développement des compétences à la lecture des évolutions technologiques/numériques et écologiques sont des défis permanents, pour les entreprises. Les évolutions des métiers sont déjà en cours, et de nouvelles compétences se dessinent. L’exercice est cependant complexe. En ces temps de pénuries et de difficultés de recrutement, la formation, l’alternance, la FEST (formation en situation de travail) sont des leviers à développer ou à activer.

la fidélisation des salariés interpelle aujourd’hui les entreprises, avec un taux de rotation, qui avoisine les 15% : ce phénomène est récent pour les TP et perturbe les managers, alors que nous disposons de minima annuels largement au-dessus du SMIC. Les efforts constants ont beaucoup porté sur l’accidentologie, et aujourd’hui il faut avancer sur d’autres sujets : l’amélioration des conditions de travail, la prévention de l’usure professionnelle.

Une démarche partenariale écrite à 4 mains (Conseil Régional, Etat, FRTP et partenaires sociaux)

Dans un contexte économique où la visibilité à moyen / long terme est complexe et les mutations voire les ruptures sont déjà visibles, ce contrat d'objectif "nouvelle génération" est sans doute une opportunité pour agir de manière concertée et coordonnée.

La signature de ce contrat acte la volonté de notre Profession de s'engager pleinement dans cette démarche qui nous donne le cadre pour agir. La complémentarité entre acteurs doit primer. 

En conclusion, François COVILLE indique que les entreprises ont besoin d'un climat économique plus serein avec une visibilité des carnets de commande à moyen terme et une certaine stabilité dans les politiques publiques (ex fiscalité et épisode GNR).

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