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TP22 : Rencontre annuelle des entreprises de Travaux Publics des Côtes d'Armor

Une vingtaine de dirigeants d’entreprises de Travaux Publics des Côtes d’Armor se sont réunis, ce vendredi 01 octobre, au Haras de Lamballe. 

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Confiance n’exclue pas vigilance…

Après un premier trimestre 2021 compliqué en raison de la faiblesse des appels d’offres, et plus particulièrement en « eau potable et assainissement », alors que c’est une priorité régionale majeure, la profession voit une reprise de la commande publique ainsi qu’une augmentation des marchés de maître d’œuvre. 

Cette reprise de la commande publique devrait générer de l’activité pour le second semestre et laisser s’éloigner les inquiétudes du début d’année. Si les carnets de commandes sont à 4,6 mois, la profession n’a pas encore retrouvé son niveau d’activité d’avant crise. « Il faut que les collectivités sortent leurs dossiers maintenant », signale Nicolas VAUDRY, Président TP22.

En outre, la profession fait face à une pénurie de main d’œuvre et à la montée des prix des matières premières et des délais de livraison. 

 

Intervention de l’AMF 22 auprès des dirigeants de la profession

Xavier HAMON, Secrétaire Général de l’AMF 22, a mené l’échange et apporté un éclairage aux dirigeants de la profession. 

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Pour rappel, l'Association des Maires et Présidents d'EPCI des Côtes d'Armor (AMF22), compte à ce jour 339 communes adhérentes, sur les 348 que compte le Département, avec un taux de renouvellement des Maires de 46% à la suite des dernières élections. 

Soucieux du développement économique local, l’AMF 22 attend un soutien à l’investissement public des communes et intercommunalités de la part de l’État, par le biais notamment, de la Dotation de Soutien à l'Investissement Local (DSIL).

L’assainissement est-il une priorité pour les communes des Côtes d’Armor ?

Oui, assurément. Nous sommes conscients de l’importance de cet enjeu, qui est une priorité régionale. L’investissement est essentiel pour les territoires, sous peine de blocages de projets de construction.

Qu’en est-il du Plan de relance ?

Des Contrats de Relance et de Transition Écologique (CRTE) sont signés avec chaque EPCI, lesquels comportent des critères environnementaux pour orienter les financements.

Pouvons-nous espérer un lissage des investissements ?

Il n’existe pas de réponse unique, chaque commune prévoit sa stratégie d’investissement local, associé à des projets de territoire, avec des délais d’anticipation qui lui sont propres.

L’acceptabilité des projets est-elle plus complexe ?

Oui, les procédures de sortie des projets sont de plus en plus lourdes, nécessitants de réaliser de nombreuses études en amont, notamment environnementales.

Qu’attendez-vous des entreprises de la profession ? 

Nous attendons avant tout que les entreprises assurent un travail de qualité et qu’elles continuent de répondre aux appels d’offres. 

En outre, nous les sollicitons afin de travailler collectivement pour trouver des solutions, notamment concernant les problématiques d’emploi actuelles.

 

Cette rencontre annuelle s’est conclue par une visite des écuries du Haras National de Lamballe.